H. Poincaré à Georg Valentin

[Ca. 1889]

Monsieur,

J’ai lu votre lettre au Congrès qui s’est associé aux regrets que me causait votre absence.

Comme vous, je pense que nous devons éviter de nous faire concurrence, mais au contraire unir nos efforts. Une entente entre nous est nécessaire, soit que nous convenions de fondre nos deux entreprises en une seule, soit que nous les laissions subsister côte à côte mais en leur attribuant un but et une portée différente de façon à éviter qu’elles fassent double emploi.

Le Congrès l’a pensé également; aussi vous a-t-il nommé membre de la Commission Permanente qu’il a instituée et nous vous serions très reconnaissants si vous vouliez bien accepter.

Je pense que nous pourrons utilement discuter toutes les questions lors du voyage que vous m’annoncez.

Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.

Poincaré

ALS 2p. Darmstaedter H 1879, Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz.

Time-stamp: " 4.05.2019 00:49"