6-1-1229. H. Poincaré à David Raynal

Paris, le 6 novembre 188411endnote: 1 Le recto supérieur de la lettre porte deux mentions manuscrites. Première mention, partiellement illisible : “remplacement de M. Poincaré par M. Humbert”. Seconde mention : “Spécifier dans la décision que M. Humbert restera en service détaché et ne recevra pas de traitement”.

Monsieur le Ministre,

Vous avez bien voulu m’autoriser à accepter la fonction de Maître de conférences à la Faculté des Sciences de Paris et de répétiteur à l’Ecole Polytechnique. Ces occupations ne me permettent plus de me consacrer au contrôle des Chemins de Fer du Nord autant que je le désirerais. C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de solliciter de vous la faveur d’être déchargé de ce service.

Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, votre obéissant et dévoué serviteur.

Poincaré

Ingénieur des Mines

Attaché au contrôle des Chemins de Fer du Nord22endnote: 2 La lettre se poursuit avec un avis de l’ingénieur en chef : Avis de l’ingénieur en chef.
Je ne puis personnellement que regretter vivement la détermination prise par M. Poincaré qui me prêtait un très utile concours, dans le service du Contrôle, mais la situation qu’a prise cet ingénieur justifie parfaitement le désir qu’il exprime de s’y consacrer d’une manière plus exclusive.
Je transmet donc à M. l’Inspecteur général la demande ce-dessus en le priant de vouloir bien l’appuyer d’un avis favorable auprès de l’Administration.
Paris, le 7 novembre 1884
L’ingénieur en chef

Vu et approuvé
Paris 7 novembre 1884
L’inspecteur général des Mines

ALS 2p. F14 11417, Archives nationales françaises.

Time-stamp: " 4.05.2019 02:20"

Notes

  • 1 Le recto supérieur de la lettre porte deux mentions manuscrites. Première mention, partiellement illisible : “remplacement de M. Poincaré par M. Humbert”. Seconde mention : “Spécifier dans la décision que M. Humbert restera en service détaché et ne recevra pas de traitement”.
  • 2 La lettre se poursuit avec un avis de l’ingénieur en chef : Avis de l’ingénieur en chef. Je ne puis personnellement que regretter vivement la détermination prise par M. Poincaré qui me prêtait un très utile concours, dans le service du Contrôle, mais la situation qu’a prise cet ingénieur justifie parfaitement le désir qu’il exprime de s’y consacrer d’une manière plus exclusive. Je transmet donc à M. l’Inspecteur général la demande ce-dessus en le priant de vouloir bien l’appuyer d’un avis favorable auprès de l’Administration. Paris, le 7 novembre 1884 L’ingénieur en chef Vu et approuvé Paris 7 novembre 1884 L’inspecteur général des Mines