4-58-29. Maurice d’Ocagne à H. Poincaré

Paris le 22 Novembre 1907

Mon cher Poincaré,

En vous quittant ce matin, je me suis aussitôt rendu chez mon ami Vandal qui m’a chargé de vous dire qu’il n’aurait jamais eu l’idée de vous conseiller de vous porter sur le fauteuil de Theuriet, qu’en revanche la perspective de vous voir briguer celui de Sully Prudhomme est faite pour lui sourire et qu’il ne pouvait dès aujourd’hui prendre à votre égard un engagement ferme, il m’a autorisé à vous dire que ses dispositions personnelles le portaient d’ores et déjà vers la solution dont Houssaye m’avait chargé de vous entretenir.

Verriez vous quelque inconvénient à ce que je tâtonne de même le terrain du côté de Frédéric Masson et de Jules Lemaître?

Votre bien sincèrement et bien cordialement dévoué

M. d’Ocagne

ALS 1p. Collection particulière, Paris 75017.

Time-stamp: " 4.05.2019 00:49"