La Correspondance d’Henri Poincaré, Vol. 1: Méthode

Les lettres de la correspondance entre Poincaré et Mittag-Leffler sont conservées à l’Institut Mittag-Leffler sauf les lettres 84, 189 et 236. Les brouillons [Brefkoncept] des lettres de Mittag-Leffler s’y trouvent également.

Les lettres 84, 189, 236, les lettres de Phragmén et la lettre de Fredholm appartiennent aux archives personnelles de la famille Poincaré. Ces dernières lettres sont reproduites dans les microfilms du fonds Poincaré, réalisés par A. Miller.

Les deux lettres échangées par Poincaré et Gyldén sont conservées au Centre pour l’histoire des sciences de l’Académie royale des sciences de Suède [Centrum för Vetenskapshistoria]. Des copies sont accessibles aux Archives Poincaré.

Les lettres que Mittag-Leffler a adressées à Hermite sont conservées dans le dossier Mittag-Leffler des archives de l’Académie des Sciences [AS]. Celles qu’Hermite a adressées à Mittag-Leffler sont conservées à l’Institut Mittag-Leffler et sont citées d’après l’édition réalisée par P. Dugac dans les Cahiers du séminaire d’histoire des mathématiques (5 et 6). Les correspondance entre Mittag-Leffler et les autres mathématiciens se trouvent à l’Institut Mittag-Leffler ; de même le rapport de Poincaré sur les travaux de Bohlin.

L’original du rapport rédigé par Poincaré pour présenter les travaux de Becquerel et de Curie à la commission Nobel est conservé au Centre pour l’Histoire des Sciences de l’Académie Royale des Sciences de Suède.

Le comité éditorial de la correspondance de Poincaré a choisi de publier les correspondances dans leur intégralité. Ce choix éditorial explique que toutes les lettres à notre disposition, y compris les plus anodines, sont publiées in extenso et commentées s’il y a lieu.

De nombreuses lettres adressées par Mittag-Leffler à Poincaré n’ont pas été conservées par ce dernier. Cependant, on dispose des brouillons de ces lettres. Il est clair que lorsque l’on ne dispose pas des réponses ou de traces d’une réaction à une lettre, on ne peut pas être absolument sûr que celle-ci a été envoyée. Néanmoins, en dehors d’exemples célèbres comme celui de Gödel, la règle générale est que l’on envoie une lettre que l’on a pris la peine de rédiger ou de dactylographier. Aussi, si l’on peut légitimement se poser la question de l’envoi d’une lettre en l’absence de réponse, il paraît très difficile d’accepter sans preuve que celle-ci n’a pas été envoyée et un peu facile de prétendre qu’elle ne l’a pas été sous prétexte qu’elle ne cadre pas tout à fait avec l’histoire que l’on est en train de raconter.

Les lettres sont transcrites sans correction syntaxique. En particulier, la syntaxe approximative de Mittag-Leffler, tant en allemand qu’en français a été respectée. De même, les expressions désuètes utilisées par Weierstrass n’ont pas été actualisées. Cependant, quelques fautes d’orthographe et quelques accords ont été corrigés. D’autre part, de nombreux brouillons et quelques lettres ne sont pas signés. Les transcriptions sont alors sans signature. Les signes suivants sont employés:

  • [-] signale un mot ou un passage manquant dans le document original.

  • ]-[ signale une ou plusieurs lettres superflues dans un mot du document original.

  • / signale un changement de page dans le document original.

  • * indique une note dans le document original.

Les passages rayés dans les documents originaux sont reproduits en notes, entre crochets, accompagnés de la mention “rayé”.

Les abréviations inhabituelles ont été rétablies entre crochets.

Sauf mention contraire, les documents sont autographes. En général, la note n° 1 de chaque lettre contient une description matérielle de celle-ci. En outre, on indique, s’il y a lieu, les références des archives ainsi que les dates et lieux des cachets de la poste lorsque l’on dispose de l’enveloppe de la lettre.

L’absence de description signifie que la lettre est manuscrite sans particularité spéciale.

Lorsque la lettre n’est pas datée, la date du cachet de la poste de départ ou la date indiquée sur le brouillon de la lettre est signalée entre crochets.

Certaines notes contiennent des citations d’autres correspondances de Poincaré. Celles-ci seront publiées dans les tomes suivants.

Les indications bibliographiques sont données d’après les œuvres complètes lorsqu’elles existent. “Académie des Sciences”; sans autre précision signifie “Académie des Sciences de Paris”; et “Comptes rendus”; renvoie aux Comptes rendus de l’Académie des Sciences (Paris).

Les références de l’index onomastique correspondent aux numéros des lettres.

Exemple : “224” renvoie à la lettre 224.

Les références dans l’index analytique correspondent aux numéros des lettres ou à ceux des notes.

Exemples : “12” renvoie à la lettre 12, “12n5” renvoie à la lettre 12, note n°5, “F” renvoie à la lettre de Fredholm, “G1” et “G2” aux lettres échangées par Poincaré et Gyldén.

Time-stamp: " 2.05.2019 23:10"