2-24. C.-M. Gariel

Charles-Marie Gariel (1841–1924) fait ses études à l’École polytechnique (promotion de 1861) et à l’École des ponts et chaussées. Il obtient une licence ès sciences physiques, et devient répétiteur auxiliaire du cours de physique de l’École polytechnique en 1867. Deux ans plus tard, après des études à la faculté de médecine de Paris, Gariel soutient deux thèses sur l’ophtalmoscope et sur la physique de l’audition, et devient docteur en médecine. En 1873, il devient secrétaire de l’Association française pour l’avancement des sciences; il est membre de la société mathématique de France en 1876, et entre à l’Académie de médecine en 1882 (Revue de musicologie 5, 1924, 80). En 1879 il est chargé du cours de chimie à l’École des ponts et chaussées, et en 1887, professeur de physique médicale, puis doyen de la faculté de médecine (Monod-Broca, 1990, 138). Gariel prend comme épouse en 1867 Marguerite Grandidier, une nièce de Léon Foucault, dont il publie un recueil des travaux scientifiques (Gariel 1878). Il devient directeur des études de l’École supérieure de physique et de chimie industrielle en 1898 (Solais, 2002).

En 1902, Gariel est élu vice-président de la Société française de physique, alors que Poincaré est installé comme président (Bulletin de la société française de physique 1902, 7*, séance du 07.02.02). Le 18 avril 1902, Poincaré lui demande par courrier de présider la séance de la Société, et c’est cette lettre qui est transcrite ici. A la fin de son mandat, Poincaré prononce un discours que nous transcrivons également (§ 2-62-8), et transmet la présidence à Gariel.

Time-stamp: " 3.05.2019 01:30"

Références