3-25-1. Friedrich Robert Helmert an H. Poincaré
Potsdam, den 1. März 1901
Kgl. Geodätisches Institut — Der Director
Monsieur H. Poincaré à Paris
Hochgeehrter Herr!
Gestatten Sie mir als dem Meistbetheiligten zu Ihrer Abhandlung „Les mesures de gravité et la géodésie“ mit der Sie die Geodäsie beschenkt haben, ein paar Bemerkungen.11endnote: 1 Poincaré 1901.
1) Sie wissen wohl schon, dass Stokes 1849 ebenfalls gezeigt hat, wie man die Anomalien des Geoïds aus finden kann.22endnote: 2 Stokes 1849. Ich habe seine Entwicklung auch in meinen Theorien, II, p. 249–253, gegeben.33endnote: 3 Helmert 1884. Die Endformel stimmt genau mit Ihrer Formel (1) p. 30. Beiläufig bemerke ich, dass in anstatt stehen muss ; das ist nur ein Druckfehler.
Pizzetti hat eine ganz andere Entwicklung gegeben in den Atti della R. Acc. di Torino, 1896.44endnote: 4 Pizzetti 1896.
2) Die Fortsetzung der Meeresfläche, welche Sie p. 6 als continuation analytique bezeichen,55endnote:
5
Helmert refers to the following passage
(Poincaré 1901, 6):
“…il est aisé de constater que la surface des mers et celle du
géoïde sont définies par des équations dont les premiers
membres sont des fonctions analytiques entièrement
différentes.
Faisons, par exemple, une hypothèse aussi simple que possible. Le
noyau solide de la planète a la forme d’un ellipsoïde et sa densité
est constante. Il n’y a pas de rotation. Le noyau est partiellement
recouvert par une masse liquide, qui joue le rôle de nos mers, mais
dont la densité est négligeable.
Il est aisé alors de définir le géoïde qui prolonge la surface
de cette mer sous la partie du noyau solide qui n’est pas recouverte;
on constate alors que la surface est un ellipsoïde tandis que la
surface de la mer est une surface transcendante.
J’appellerai donc le géoïde qui est la continuation
analytique de la surface des mers au-dessous des continents.”
ist meines Erachtens für die
Erde nicht brauchbar, da die Erdkruste nicht homogen ist :
Denkt man sich nämlich in einem homogenen Continent eine Massenstörung , die Kugelförmig ist, so giebt das in ein Glied , welcher bei der analytischen Fortsetzung von nach innen in , dem Mittelpunkt von , wird.
Folglich wird innerhalb der Continentalplatte oft und es giebt Fälle, wo null wird. Die verlängerten Niveauflächen sind daher z. Th. von der Form:
3) p. 9 2° La valeur de gravité, affectée des corrections de Faye et de Bouguer etc.66endnote: 6 Helmert refers to the following passage: “2° La valeur de la gravité, affectée des corrections de Faye et de Bouguer, c’est ce que serait la pesanteur à la surface du géoïde, les masses continentales étant rasées; c’est ce que j’appellerai .” (Poincaré 1901, 9) Dies ist nicht richtig. Denn wenn ich die Continente ganz abräume, so wird die Correction von wesentlich grösser als nach Bouguer. Die Meeresfläche bleibt aber auch keine Niveaufläche. Diese Reductionsweise 2° hat nur einen Sinn, wenn man die von mir eingeführten ideellen Störungsmassen in Meeresniveau bestimmen will: „ Schwerkraft im Hochgebirge“ p. 40.77endnote: 7 Helmert 1890.
Mit der grössten Hochachtung, Ihr ergebener
Helmert
ALS 3p. Collection particulière, Paris 75017.
Time-stamp: "9.02.2023 23:19"
Notes
- 1 Poincaré 1901.
- 2 Stokes 1849.
- 3 Helmert 1884.
- 4 Pizzetti 1896.
- 5 Helmert refers to the following passage (Poincaré 1901, 6): “…il est aisé de constater que la surface des mers et celle du géoïde sont définies par des équations dont les premiers membres sont des fonctions analytiques entièrement différentes. Faisons, par exemple, une hypothèse aussi simple que possible. Le noyau solide de la planète a la forme d’un ellipsoïde et sa densité est constante. Il n’y a pas de rotation. Le noyau est partiellement recouvert par une masse liquide, qui joue le rôle de nos mers, mais dont la densité est négligeable. Il est aisé alors de définir le géoïde qui prolonge la surface de cette mer sous la partie du noyau solide qui n’est pas recouverte; on constate alors que la surface est un ellipsoïde tandis que la surface de la mer est une surface transcendante. J’appellerai donc le géoïde qui est la continuation analytique de la surface des mers au-dessous des continents.”
- 6 Helmert refers to the following passage: “2° La valeur de la gravité, affectée des corrections de Faye et de Bouguer, c’est ce que serait la pesanteur à la surface du géoïde, les masses continentales étant rasées; c’est ce que j’appellerai .” (Poincaré 1901, 9)
- 7 Helmert 1890.
Literatur
- Die mathematischen und physikalischen Theorieen der höheren Geodäsie, Volume 2: Die physikalischen Theorieen. B. G. Teubner, Leipzig. link1 Cited by: endnote 3.
- Die Schwerkraft im Hochgebirge insbesondere in den Tyroler Alpen in geodätischer und geologischer Beziehung. P. Stankiewicz, Berlin. link1 Cited by: endnote 7.
- Intorno alla determinazione teorica della gravità alla superficie terrestre. Atti della Reale Accademia delle scienze di Torino 31, pp. 859–870. Cited by: endnote 4.
- Les mesures de gravité et la géodésie. Bulletin astronomique 18 (1), pp. 5–39. link1 Cited by: endnote 1, endnote 5, endnote 6.
- On the variation of gravity on the surface of the Earth. Transactions of the Cambridge Philosophical Society 8, pp. 672–695. Cited by: endnote 2.