2-35-11. H. Poincaré à Gustave Le Bon

[Ca. 23–29.01.1899]

Résumé d’après les notes prises par by M.-J. Nye d’une ALS.

Poincaré accepte volontiers de présenter la note de Le Bon (1899) à l’Académie des sciences. Il veut savoir si Le Bon peut passer à l’Institut lundi; dans ce cas ils pourraient s’entendre à propos de quelques modifications dans la rédaction, qui permettraient d’éviter toute équivoque par rapport aux communications précédentes. Par exemple, Poincaré ne prononcerait pas le mot lumière obscure, parce que certains feraient la confusion avec ses premières recherches sur la lumière noire.

Poincaré rappel à Le Bon une remarque de ce dernier, selon laquelle il connaissait depuis longtemps le fait que les propriétés photographiques de ces radiations obscures persistent plusieurs mois après leur insolation. Il veut savoir s’il y a des expériences plus anciennes sur ce sujet, et dit qu’il conviendrait de les mentionner, le cas échéant.

Dans un post-scriptum, Poincaré se dit tracassé par le cas des radiations qui dévoilent une plaque sensible quand elles ont traversé l’ébonite, mais qui ne la dévoilent pas quand elles ne l’ont pas traversée. Il dit qu’il est fâcheux que Le Bon n’ait pas de soleil en ce moment-là. Il lui suggère de faire quelque chose avec une faible dispersion mais en faisant tomber cependant en dehors de la plaque toute la partie visible du spectre; cela serait déjà quelque chose.

A propos de la propagation de l’action de la lumière infrarouge sous les métaux par diffusion, Poincaré lui demande s’il a essayé de voir si cela se reproduit encore quand tout le sulfure se trouve recouvert par le voile, de telle façon qu’aucune partie du sulfure ne soit atteinte directement par la lumière.

ADX. Nye 35, Archives Henri Poincaré.

Time-stamp: " 3.05.2019 19:12"

Références

  • G. Le Bon (1899) Sur la transparence des corps opaques pour les radiations lumineuses de grande longueur d’onde. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences de Paris 128, pp. 297–300. link1 Cited by: 2-35-11. H. Poincaré à Gustave Le Bon.