2-60. Adolphe Wurtz

Adolphe Wurtz (1817–1884) commence ses études à Strasbourg, où il passe sa thèse sur l’albumine et la fibrine à la faculté de médecine en 1843. Il va ensuite à Giessen, où il entreprend des recherches au laboratoire de Justus von Liebig. En 1845, Wurtz est le préparateur de Jean-Baptiste Dumas à la faculté de médecine de Paris, où il devient professeur de chimie organique et minérale lorsque Dumas cède sa chaire en 1853. Élu membre étranger de la Royal Society de Londres en 1864, Wurtz appartient dès 1867 à la section de chimie de l’Académie des sciences. Il est doyen de la faculté de médecine de 1866 à 1875, quand il inaugure la chaire de chimie organique créée à la Sorbonne (DSB; Rocke, 2001).

Wurtz est réputé pour sa méthode de synthèse d’hydrocarbures (réaction de Wurtz) et surtout pour sa synthèse du glycol (1856), à partir de laquelle Wurtz et d’autres élaborent la notion de valence. Défenseur, contre M. Berthelot, de la théorie atomiste, il publie plusieurs manuels de chimie, et une histoire (Wurtz 1869) qui proclame: “La chimie est une science française.” Pendant l’année 1881, Wurtz préside l’Académie des sciences, et reçoit la lettre de Poincaré que nous publions ici.

Time-stamp: " 3.05.2019 01:30"

Références

  • A. J. Rocke (2001) Nationalizing Science: Adolphe Wurtz and the Battle for French Chemistry. MIT Press, Cambridge MA. Cited by: 2-60. Adolphe Wurtz.
  • A. Wurtz (1869) Histoire des doctrines chimiques depuis Lavoisier jusqu’à nos jours . Hachette, Paris. link1 Cited by: 2-60. Adolphe Wurtz.